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Par  E.Savoie, CFA, CMT, D.E. Chornous, CFA 21 June 2024

Les économies ont fait preuve de résilience face aux conditions monétaires restrictives et l’inflation a maintenant suffisamment reculé pour inciter les banques centrales à réduire leurs taux. Les investisseurs ont misé sur ce contexte favorable, de sorte que les actions ont grimpé à des niveaux sans précédent. Les valorisations ont toutefois atteint un point où une autre hausse dépend de plus en plus de la réalisation d’attentes élevées et d’un maintien de la grande confiance des investisseurs.

Les économies croîtront à un rythme modeste

L’économie mondiale a réussi à résister à la hausse des taux d’intérêt et à continuer de croître, ce qui renforce notre opinion qu’une récession pourra être évitée au cours de l’année à venir.  Selon notre analyse du cycle économique, la probabilité est de 65 % que les économies réussissent un atterrissage en douceur, possiblement suivi de deux à cinq ans d’expansion continue. La vigueur de l’économie américaine après la pandémie a été alimentée par des dépenses de consommation robustes, des mesures de relance budgétaire plus importantes que prévu et un accroissement de la population, mais elle semble maintenant s’affaiblir alors que la croissance dans d’autres régions s’accélère. Nous prévoyons des taux de croissance annualisés d’un peu moins de 2 % dans la plupart des pays développés, ce qui est généralement un peu supérieur aux prévisions générales. Pour 2025, nos perspectives de croissance n’ont guère changé depuis le dernier trimestre et correspondent à peu près aux prévisions générales. En ce qui concerne les marchés émergents, nos perspectives de croissance pour 2024 se sont légèrement améliorées et surpassent les prévisions générales en raison d’attentes plus élevées quant à la croissance en Chine et en Inde. Toutefois, nous prévoyons que la croissance ralentira quelque peu en 2025.  Bien que nos perspectives soient relativement favorables, les risques de baisse montrent pourquoi un atterrissage brutal reste possible. Les taux d’intérêt élevés continuent de peser sur l’activité économique et il y a un risque que l’inflation demeure forte. Les risques géopolitiques sont aussi plus élevés que la normale ; les élections aux États-Unis, les conflits au Moyen-Orient, les tensions sino-américaines et la guerre en Ukraine sont autant de sources d’incertitude pour la croissance économique et l’inflation.

L’inflation a été persistante, mais elle continue de s’apaiser graduellement

Après des progrès impressionnants entre le milieu de 2022 et la fin de 2023, l’inflation s’est révélée un peu plus tenace au cours des premiers mois de 2024. La rigidité des prix s’explique par la hausse du coût de l’essence, l’inflation du secteur des services toujours robuste et, aux États-Unis, certaines distorsions saisonnières au premier trimestre. Il est indéniablement plus difficile de faire baisser l’inflation si les économies parviennent à éviter la récession, comme elles l’ont fait jusqu’à présent. Toutefois, les données se sont améliorées en avril et en mai et l’inflation se modère de nouveau, bien que graduellement. La prudence accrue des consommateurs commence à miner le pouvoir d’établissement des prix des entreprises et les réductions des prix de détail sont de plus en plus fréquentes. Nous nous attendons à ce que l’inflation demeure élevée en 2024, compte tenu des récentes surprises inflationnistes à la hausse, mais elle devrait afficher une tendance à la baisse pendant le reste de l’année et en 2025. Selon nous, l’année 2025 sera bien entamée avant que l’inflation revienne vers la cible de 2 % des banques centrales.

La résilience du dollar américain devrait s’atténuer

Nous soutenons depuis un certain temps que le dollar américain est au début d’un déclin à long terme qui pourrait se poursuivre pendant plusieurs années. La surévaluation persistante du billet vert, les dépenses budgétaires incessantes aux États-Unis et les menaces que pose une deuxième présidence de Trump semblent corroborer cette thèse à long terme. Cependant, l’incidence des dépenses budgétaires sur la croissance à court terme et l’inflation signifie que la Réserve fédérale maintiendra probablement les taux d’intérêt à un niveau élevé. L’avantage des taux d’intérêt américains par rapport à ceux des autres régions a été l’élément le plus important pour les cambistes cette année, et la chute du dollar est donc moins susceptible de se produire sans une baisse des taux d’intérêt. Nous prévoyons que la Réserve fédérale commencera à réduire ses taux plus tard cette année, dans la foulée d’un épuisement des dépenses publiques et d’une modération de l’inflation. Dans ce contexte, toute appréciation du dollar américain par rapport à un niveau de départ surévalué sera sans doute limitée. Au cours de notre horizon prévisionnel de 12 mois, nous croyons que le dollar sera tiré vers le bas par un ralentissement des dépenses budgétaires, des baisses de taux et des valorisations élevées.

Les baisses de taux des banques centrales ont commencé

Les taux d’intérêt sont maintenant extrêmement élevés par rapport aux normes des quinze dernières années, mais comme l’inflation diminue, les banques centrales commencent à abaisser leurs taux directeurs. Les banques centrales de plusieurs marchés émergents ont déjà entrepris un assouplissement monétaire. Dans les pays développés, un nombre croissant de banques centrales, dont la Banque centrale européenne, la Banque du Canada, la Banque nationale suisse et la Riksbank de Suède, ont également entamé leur processus de réduction des taux. La Banque d’Angleterre pourrait entreprendre un assouplissement dès le mois d’août, après les élections nationales au Royaume-Uni. La Réserve fédérale attend patiemment, car l’inflation est plus élevée aux États-Unis qu’ailleurs, mais le pays se joindra probablement au mouvement de réduction des taux cet automne. Ce changement de cap des banques centrales est significatif, car les taux d’intérêt élevés constituaient la principale menace pour l’économie mondiale. La trajectoire finale de réduction des taux dépendra des nouvelles données sur l’économie et l’inflation. À notre avis, ce cycle de baisse des taux devrait être plus progressif que lors des périodes d’assouplissement antérieures en l’absence d’un catalyseur de récession imminent.

Les obligations d’État offrent un potentiel de rendement raisonnable et un faible risque d’évaluation

Les taux obligataires ont légèrement augmenté au dernier trimestre, alors que les investisseurs soupesaient la possibilité que les banques centrales assouplissent leur politique à un rythme plus lent que prévu. Le taux des obligations américaines à dix ans se situe près de 4,50 %, bien au-dessus du niveau de 2,50 % que notre modèle juge approprié. Toutefois, nous reconnaissons que notre modèle pourrait sous-estimer les taux d’intérêt réels, étant donné qu’il incorpore encore les taux réels extrêmement négatifs observés pendant la pandémie. Le resserrement des conditions monétaires et l’accroissement des déficits budgétaires laissent penser que les taux d’intérêt réels pourraient se stabiliser durablement à un niveau plus élevé. En supposant un taux d’intérêt réel de 1 % au lieu d’un taux proche de zéro ou légèrement négatif, nous pourrions conclure que le taux des obligations américaines à dix ans tient compte plus ou moins adéquatement d’un déclin progressif au cours des prochaines années, alors que l’inflation délaissera son niveau actuel d’un peu plus de 3 % pour se rapprocher de la cible de 2 %. Nous continuons d’analyser l’incidence de notre modélisation sur notre évaluation de l’attrait du marché obligataire, mais il nous est difficile de formuler des hypothèses qui feraient paraître le marché obligataire particulièrement coûteux. Par conséquent, nous sommes d’avis que les marchés des titres à revenu fixe offrent un potentiel de rendement raisonnable d’environ 5 %, tout en ne présentant qu’un risque d’évaluation modeste pour l’année à venir, surtout dans un contexte où les banques centrales réduisent diligemment leurs taux.

Les actions poursuivent leur progression, principalement grâce aux sociétés technologiques américaines à mégacapitalisation

Les marchés boursiers ont atteint de nouveaux sommets au cours du dernier trimestre, bien que les gains les plus importants aient été concentrés dans un petit groupe d’actions technologiques à mégacapitalisation qui ont bénéficié des tendances de l’intelligence artificielle. Les sept magnifiques ont progressé de 24,6 % du début de l’année à la fin de mai, de sorte que l’indice S&P 500 pondéré en fonction de la capitalisation boursière s’est hissé de 10,6 % au cours de la même période. Toutefois, la version équipondérée de l’indice S&P 500, qui représente le rendement de l’action moyenne, a enregistré un peu moins de la moitié de cette hausse, soit 4,8 %. D’autres domaines ont moins bien fait que le S&P 500, en particulier ceux des marchés émergents, des actions canadiennes et des actions américaines à petite capitalisation, qui ont tous produit de faibles rendements (moins de 5 %) depuis le début de l’année, en dollars américains. Bien que l’indice S&P 500 soit près d’un écart type au-dessus de la juste valeur estimée par notre modèle, d’autres indices importants en Europe, au Canada, au Royaume-Uni et dans les marchés émergents se situent à près d’un écart type ou plus en dessous de leur propre juste valeur. En conséquence, les marchés boursiers mondiaux pourraient offrir des rendements intéressants si la croissance de l’économie et des bénéfices des entreprises demeure positive. Le marché des titres de sociétés américaines à forte capitalisation tient déjà compte d’un grand nombre de bonnes nouvelles et les attentes sont élevées. La combinaison actuelle de forte croissance nominale des bénéfices, d’expansion soutenue des marges bénéficiaires et de confiance élevée des investisseurs devient de plus en plus essentielle à la poursuite du marché haussier.

Composition de l’actif – Maintien d’une composition stratégique de l’actif presque neutre, avec un léger penchant pour les titres à revenu fixe

Après avoir évalué les risques et les occasions, nous avons laissé la répartition de l’actif que nous recommandons pour un portefeuille équilibré très près d’un niveau neutre ce trimestre, avec un léger penchant pour les obligations. Selon notre scénario de base, l’économie connaîtra un atterrissage en douceur, l’inflation descendra progressivement vers la cible de 2 % des banques centrales et ces dernières opéreront un assouplissement monétaire modeste. Dans ce contexte, les rendements prospectifs des titres à revenu fixe semblent plutôt bons, avoisinant 5 %, avec un potentiel de hausse supplémentaire en cas de ralentissement de l’économie. Le rendement potentiel des actions continue d’être supérieur à celui des obligations, mais il a diminué en raison de la récente reprise et la prime de risque sur actions est faible. Compte tenu de l’amélioration des perspectives des obligations et des valorisations élevées des actions, ainsi que du large éventail de scénarios possibles pour l’économie et les marchés, nous estimons qu’il est approprié de conserver une répartition de l’actif proche de notre position neutre, avec un léger penchant pour les obligations. Nous envisagerions d’accroître notre pondération en actions si la prime de risque sur actions s’élargissait ou si la reprise du marché boursier s’étendait au-delà des sociétés technologiques à mégacapitalisation et des thèmes de l’intelligence artificielle. Pour un portefeuille mondial équilibré, nous recommandons actuellement la répartition de l’actif suivante : 60 % en actions (position neutre stratégique : 60 %), 38,5 % en titres à revenu fixe (position neutre stratégique : 38 %) et le reste en liquidités.

Composition d’actifs recommandée

Comité des stratégies de placement RBC GMA
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Nota : Au 31 mai 2024. Source : RBC GMA

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