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Par  Eric Lascelles 06 novembre 2024

La course aux élections américaines de cette année a été serrée dès le début. Les élections, en particulier dans les grandes démocraties, ont tendance à engendrer leur lot d’incertitude pour les investisseurs. Dans cette vidéo, l’économiste en chef, Eric Lascelles, nous fait part de ses réflexions au lendemain des élections et de ses perspectives.

(en anglais seulement)

Durée : 15 minutes, 44 secondes

Transcription

Bienvenue dans notre reportage sur les élections américaines, enregistré ce matin juste après l’élection. Nous pouvons commencer par dire que cette campagne a été extrêmement mouvementée, avec un immense fossé idéologique et politique entre les deux candidats. Pour comble, nous n’avons pas eu les deux mêmes candidats pendant toute la course. À mi-parcours, le candidat démocrate et président sortant Biden s’est mis sur la touche pour laisser place à la vice-présidente Harris.

Il y a eu plusieurs tentatives d’assassinat. Les marchés des paris ont fait du va-et-vient, et par moment Trump s’est affiché comme le candidat favori, en particulier l’été dernier. Il y a eu des moments où Harris a pris l’avantage, en septembre, puis dernièrement les statistiques ont rebondi en faveur de Trump. En ce qui concerne le résultat, eh bien, je pense qu’il est déjà connu.

Les électeurs américains se sont exprimés, et Donald Trump sera le président des États-Unis de 2025 à 2028. Sa victoire est sans appel. Nous avons pu entrevoir les résultats à mesure que les votes de la Floride étaient publiés, affichant une avance du candidat largement plus nette que dans les sondages, et en définitive c’est ce que nous avons constaté dans la plupart des autres États. Le résultat de l’élection est devenu clair en quelques heures à peine, contrairement à 2020 où il avait fallu attendre plusieurs jours.

Il semble que Trump ait aussi remporté le vote populaire, ce qui n’est pas toujours facile pour les républicains. Quant aux États pivots, qui constituent la majorité, voire la totalité du pays, ils ont préféré Trump à Harris. Nous avons donc une victoire de Trump, et, qui plus est, une victoire sans appel. Trump était le favori. Il faut noter qu’il était en tête depuis plus d’un mois, mais pas avec une avance écrasante.

Ses chances oscillaient autour de 60 %. Mais ces derniers temps, les probabilités ont basculé à droite. Bien que les marchés aient partiellement intégré les prévisions, ce qui s’est traduit par une montée des actions dans le mois ayant précédé l’élection, je ne peux pas dire que le résultat ait été entièrement pris en compte. J’en parlerai plus en détail dans un instant, mais d’abord un mot sur le Congrès.

Il y a eu d’autres batailles électorales, comme la course au Congrès, à la fois pour le Sénat et la Chambre des représentants. Là aussi, les républicains ont battu leurs adversaires. Les élections législatives ont penché vers la droite. Le Sénat est apparemment passé d’un contrôle démocrate à un contrôle républicain, avec un gain d’au moins deux sièges importants.

Les seuls résultats encore incertains sont ceux de la Chambre des représentants. À l’heure où je vous parle, il semble que les républicains aient aussi remporté cette élection. Mais ce n’est pas encore confirmé. Selon certains marchés de paris, les républicains ont environ 90 % de chances de l’emporter, mais je ne dirais pas que c’est complètement gagné. Nous prendrons donc l’hypothèse d’un raz de marée républicain sur la Maison-Blanche, la Chambre des représentants et le Sénat. Pour ce qui est des conséquences, vous savez, en théorie, cela signifie un plus grand soutien budgétaire, c’est-à-dire qu’il sera plus facile de mettre des choses en place, de dépenser de l’argent, de réduire les impôts, etc.

En théorie, si le Congrès soutient le président, les déficits pourraient se creuser un peu, toutes choses égales par ailleurs, alors qu’ils seraient moins importants dans un contexte de division du Congrès. Je dirais aussi qu’un problème de plafond de la dette ou de paralysie du gouvernement poserait aussi un risque, dans la mesure où un même parti contrôlerait les principaux leviers du pouvoir politique.

Historiquement, les victoires républicaines se sont avérées plutôt positives pour le marché boursier. Malgré tout, force est de reconnaître que les marchés ne s’inquiètent pas vraiment des luttes de pouvoir, lorsque le cas se présente, où chaque parti contrôle une partie du Congrès. Je ne dirais donc pas que l’affaire est classée, mais les marchés sont probablement assez satisfaits du ratissage républicain, compte tenu des implications d’une victoire de Trump.

Bon, je vais m’en tenir à mon sujet et me concentrer sur l’économie, et un peu sur les marchés financiers. Évidemment, il existe des incidences qui vont bien au-delà, mais qui ne sont pas de ma compétence. Et il y a beaucoup à dire sur les implications pour l’économie et les marchés. Tout le monde n’est pas d’accord pour prédire quelles propositions de Trump verront effectivement le jour.

Pour notre part, nous supposons que Trump ne fera pas tout ce qu’il a mentionné pendant sa campagne. Juste pour vous donner une idée, nous ne croyons pas à des déportations massives aux États-Unis. Nous ne pensons pas que toutes les menaces de droits de douane brandies par Trump seront mises à exécution. Par exemple, nous ne sommes pas convaincus qu’un droit de douane global de 10 % sera appliqué au monde entier.

Nous ne sommes pas convaincus que la Réserve fédérale et la fonction publique seront décimées, même si je suis sûr que des efforts seront déployés pour réaliser des réformes. Et gardons à l’esprit, en ce qui concerne les propositions les plus farfelues, que le Congrès n’est pas favorable à la promulgation de la plupart d’entre elles.

De nombreux partisans de Trump ne veulent pas de ce genre de choses. Trump est notoirement attentif au marché boursier et à l’économie ; or, l’économie et le marché boursier ne voudront pas de ces choses non plus. Par conséquent, nous ne croyons pas que ses propositions les plus radicales seront mises en œuvre. Nous avons un précédent historique, dans le contexte d’une victoire de Trump.

N’oubliez pas qu’il a déjà été président de 2017 à 2020. Soit dit en passant, le Congrès a aussi été dominé par les républicains pendant les deux premières années de ce mandat. C’est une configuration très similaire que nous avons vue durant cette période. L’économie a connu une croissance. Au cours de la période, le marché boursier a réussi à monter. Il y a de nouveaux enjeux, bien sûr.

On pourrait soutenir que cette fois-ci, Trump s’est entouré de personnes plus compétentes, plus en accord sur le plan idéologique, et peut-être plus capables d’imposer le changement. Il y a donc quelques différences, mais ce n’est pas une configuration complètement inhabituelle, en particulier en ce qui a trait aux incidences économiques. Le résultat des élections, en premier lieu, apaise une grande partie de l’incertitude économique.

Comme nous l’avions constaté, en particulier, l’incertitude des petites entreprises était extrêmement élevée. Nous pouvons donc imaginer que cette incertitude devrait quelque peu diminuer. Et c’est quelque chose de déjà utile en soi, bien que cette incertitude aurait tout aussi bien été apaisée en cas de victoire de l’autre camp. À vrai dire, nous avons considéré, et continuons de considérer Trump comme un peu plus favorable à l’économie, entre les deux candidats.

Il y a beaucoup de débats et d’incertitude autour de ce sujet. Mais c’est la conclusion à laquelle nous avons finalement abouti. Nous voyons les points négatifs, évidemment. La perspective de droits de douane un peu plus élevés a un impact sur l’économie. Négatif. Si je peux me permettre. Nous pensons que l’immigration diminuera davantage sous l’égide de Trump. Et c’est aussi un point négatif pour l’économie. Trump engagera sans doute moins de dépenses publiques que Harris, ou qu’une administration Harris.

De même, c’est un petit coup de frein. Mais nous voyons des éléments positifs qui neutralisent ou compensent à peu près ces points négatifs. La déréglementation est un facteur économique positif, tandis qu’une politique plus favorable au secteur pétrolier pourrait aussi soutenir l’économie. De plus, les dégrèvements fiscaux, avec le maintien des dégrèvements fiscaux antérieurs, et peut-être l’ajout de dégrèvements fiscaux supplémentaires, pourraient être favorables sur le plan économique.

Et puis, il y a le concept des « esprits animaux ». Quand on regarde les sondages, bon nombre de dirigeants d’entreprises préfèrent le camp républicain et considèrent que c’est la meilleure option pour leur secteur. Que ce soit vrai ou non, je crois qu’il y a un certain effet psychologique qui pourrait aussi être bénéfique. Ce n’est pas pour autant que nous nous attendons à un énorme bond économique.

Nous ne comptons pas là-dessus. Nous n’avons jamais trouvé que l’un ou l’autre des candidats avait un programme vraiment stimulant. Nous ne pensons pas que le déficit va exploser. Nous ne prévoyons pas une envolée de la croissance économique. Mais selon nous, c’est un programme peut-être légèrement favorable à l’économie, ou du moins qui ne la pénalise pas.

Et c’était justement un risque, peut-être, sous une administration Harris, en ce qui concerne le reste du monde, si nous regardons l’économie des États-Unis par rapport au reste du monde. Probablement pire, malgré tout, sans oublier que la hausse des droits de douane vise le reste du monde. Or, ces droits de douane peuvent nuire aux économies.

Les dégrèvements fiscaux américains rendent les autres pays un peu moins compétitifs, en comparaison. Et nous avons probablement plus d’incertitude géopolitique, maintenant. Bien sûr, l’incertitude géopolitique frappe aussi d’autres pays, et oblige certains d’entre eux à augmenter leur budget militaire, voire à changer leur façon de fonctionner, bien sûr, ce qui touche très directement certains pays dans leur propre contexte militaire.

Du point de vue économique, le reste du monde est probablement moins enthousiaste. Je trouve intéressant que les marchés internationaux, si nous observons le marché boursier d’un jour à l’autre, soient généralement en hausse, peut-être pas dans la même mesure qu’aux États-Unis, mais ce n’est pas diamétralement opposé, si nous considérons que leurs marchés boursiers sont en repli, ce qui donne à réfléchir au sujet de l’inflation.

Nous étions d’avis, et continuons de penser que la victoire de Trump est légèrement inflationniste, en raison des droits de douane qui ont un effet inflationniste. Les droits de douane augmentent le coût des biens, dans le contexte d’une économie qui pourrait évoluer un peu plus rapidement qu’elle ne l’aurait fait sous l’autre administration. Cette mesure pourrait s’avérer quelque peu inflationniste, mais je voudrais aussi souligner qu’une politique plus favorable au secteur pétrolier, avec une augmentation de la capacité de forage, pourrait être légèrement déflationniste.

En fin de compte, nous anticipons une modeste hausse de l’inflation. Ce problème pourrait être résolu par les banques centrales, si elles ne réduisent pas trop les taux. Nous pourrions finir avec le même niveau d’inflation, mais avec un taux légèrement plus élevé, de sorte qu’il y a un peu de marge entre ces deux variables. C’est à peu près la prévision sur le front de l’inflation, et nous pouvons maintenant nous tourner vers les marchés financiers.

Eh bien, je pense que l’influence de Trump se fait clairement sentir depuis plusieurs mois. Elle se reflète dans le marché boursier à la hausse, les rendements obligataires plus élevés et le dollar américain plus fort. Même si Trump préférerait un dollar plus faible. Mais ce n’est pas ce que font les marchés. Et nous l’avons vu la nuit dernière. En fait, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous étions assez sûrs, hier soir, que Trump allait gagner.

Si nous observons le comportement de bon nombre de ces marchés, nous pouvons discuter de ce qui devrait se passer du côté de ces variables financières. Ce qui est clair, c’est comment le marché les interprète. Je ne voudrais pas contredire cette idée, du moins à court terme, à moins de voir une politique qui commence à s’éloigner substantiellement de cette forme de pensée, nous sommes d’avis qu’il pourrait y avoir une marge de manœuvre pour que ces tendances initiales se poursuivent, si nous regardons les tendances historiques à l’issue des élections.

La tendance dure généralement plus de 24 heures, disons, après une élection, du côté du marché boursier. Donc la victoire de Trump est positive pour le marché boursier. En tout cas, positive pour le marché boursier américain. Le S&P 500 a grimpé d’environ 2 % du jour au lendemain. C’est donc tout à fait cohérent avec ce point de vue, dans la mesure où nous comprenons à quel point les marchés se soucient des impôts et de la réglementation.

Trump propose d’alléger la réglementation. Il propose de réduire les impôts. Il propose également de faciliter la vie des sociétés pétrolières. Cette combinaison est positive pour le marché boursier. Et c’est précisément ce que nous voyons, pour ce qui est des secteurs qui en bénéficient le plus. Et je suis en train de perdre le fil de mon sujet. Néanmoins, nous pourrions dire que les secteurs de la finance, de l’énergie et des produits industriels sont parmi les secteurs gagnants les plus remarqués sur le marché obligataire.

Les rendements obligataires sont en hausse, comme nous pouvions théoriquement nous y attendre. Nous avons vu un repli de 18 points de base du taux des obligations américaines à 10 ans du jour au lendemain. Et cela est fondé sur l’hypothèse que l’économie avancera un peu plus vite. Étant donné que Trump est le candidat le plus dépensier et le plus favorable à l’économie à court terme, il pourrait y avoir des déficits légèrement plus importants à combler.

Des taux plus élevés, sur cette base, puis des droits de douane similaires, dans la mesure où leur effet inflationniste peut ajouter un peu aux taux nominaux. Les rendements sont en fin de compte plus élevés. Nous prévoyons toujours que la Fed réduira les taux plus tard cette semaine. Et je viens de confirmer cette idée en regardant les marchés. Les marchés continuent d’anticiper fermement une réduction de 25 points de base dès jeudi. Il existait des scénarios liés à l’incertitude des élections ou à des résultats surprenants, ou encore à des problèmes sur les marchés exigeant une réponse de la Fed pour injecter de la liquidité.

À présent, je ne les vois plus. Et donc je ne pense pas que ce soit une préoccupation sérieuse ou une attente réaliste à propos de ce qui nous attend sur les marchés. Encore une fois, les marchés pourraient aller un peu plus loin dans cette direction. Historiquement, cela ne se règle pas en une seule journée. Souvent, cette tendance persiste durant quelques semaines. Même. Et donc nous pourrions continuer à la constater.

Je crois qu’il y a un scénario dans lequel les marchés pourraient finir par réagir exagérément, donc il pourrait y avoir une possibilité de retour en arrière par la suite. Je ne suis pas sûr que le moment précis soit aujourd’hui. Cependant, nous ne nous attendons pas à une volatilité supérieure à la normale dans les prochains mois ou au-delà. La seule incertitude est celle qui entoure la nature exacte de la politique, même si nous en avons une idée un peu plus claire qu’hier.

Il convient toutefois de souligner que la volatilité et les prévisions de volatilité sont déjà nettement en baisse. Et à titre d’exemple, comme vous le savez, le VIX s’est effondré du jour au lendemain. Donc, savoir qui a gagné est seulement la moitié de la bataille. L’autre moitié consiste à savoir quelle politique sera réellement mise en œuvre. Trump prendra ses fonctions le 20 janvier. Donc nous avons encore quelques mois.

On peut s’attendre à une vague d’actions presque immédiates, en particulier dans les domaines qui échappent à la législation. Les droits de douane et les relations extérieures sont des domaines où le président a un pouvoir important, et où il n’a pas besoin d’attendre que le Congrès soit en place. Il y a aussi des questions importantes à cet égard. Nous nous attendons à des droits de douane partiels, mais pas complets. Nous pensons qu’il y aura des changements dans les relations extérieures.

Nous ne pensons pas que les mesures seront aussi extrêmes que certains le craignent, mais il y a une certaine incertitude. Nous allons tous découvrir des choses au cours des prochains mois. Je vais mentionner une chose, et c’est que l’année dernière, il y a eu une décision très importante de la Cour suprême des États-Unis appelée l’arrêt Chevron. Cela limite la capacité des présidents et des organismes gouvernementaux à bousculer des choses qui ne sont pas clairement stipulées dans la législation en vigueur.

Il a été laissé le soin à ces entités de lire entre les lignes. Et quand il y a de l’ambiguïté et des barrières législatives pour décider de la façon de mettre en place des contrôles aux frontières, entre autres choses de ce type, les présidents et les organismes ont maintenant beaucoup moins de latitude pour le faire, il y a plus de jurisprudence qui relève des tribunaux, et il pourrait y avoir plus de contestation judiciaire vis-à-vis des efforts engagés. Cela pourrait réduire progressivement la capacité de Trump, ou de n’importe quel président, à faire bouger les choses sans un soutien législatif.

Nous arrivons à la fin de ce programme. Pour prendre du recul, jetons un coup d’œil à la vue d’ensemble, qui est, ne l’oublions pas, que les marchés ont tendance à monter au fil du temps. Je parle bien sûr des marchés boursiers. Dans le passé, c’est ce qu’ils ont fait, aussi bien sous les administrations démocrates que républicaines. Et dans une mesure remarquablement similaire. Et il y a quelque chose à ajouter.

Nous sommes des investisseurs à long terme. Nous investissons sur la durée de plusieurs cycles électoraux, et les présidents ne sont que temporaires. Donc toute politique qui est une mauvaise idée a toutes les chances d’être démantelée dans le futur. En revanche, les politiques qui sont de bonnes idées sont plus susceptibles d’être maintenues par les futurs présidents. Et du point de vue de notre horizon de placement, je ne dirais pas que nous pouvons passer outre toute politique mise en place, mais nous pouvons nous appuyer sur l’hypothèse que certaines des politiques les moins désirables sont probablement temporaires.

J’insiste aussi sur le fait qu’il y a plein d’autres choses importantes qui devraient avoir de l’importance pour les investisseurs, au-delà des résultats électoraux. Historiquement, les élections ne sont pas un facteur d’influence dominant pour les marchés. Il existe d’autres choses évidentes à prendre en considération. Et c’est moi qui le dis, dans le cadre de ma fonction d’économiste. Pour ce qui est de savoir si nous aurons un atterrissage en douceur, c’est plutôt en bonne voie. C’est même un facteur encourageant pour le moment.

Pour ce qui est de savoir si l’inflation continuera sur la voie de la stabilisation, nous pensons que c’est plus probable qu’improbable. C’est un peu plus délicat maintenant, sous l’administration Trump, étant donné les risques d’inflation çà et là. Pour ce qui est de savoir si les banques centrales continueront de réduire les taux, il semble que cette trajectoire soit assez réaliste, mais il y aura peut-être un peu moins de baisses des taux. Il pourrait s’agir d’une bonne supposition quant au taux final.

D’ailleurs, une grande partie de nos placements est fondée sur la santé des entreprises, laquelle est partiellement influencée par la politique, mais dépend surtout de leur propre capacité d’innovation et de leurs propres décisions. En conclusion, cette élection est sans aucun doute conséquente. Nous avons eu les résultats plus tôt que prévu. Donald Trump, bien sûr, a gagné.

Il y a des implications pour l’économie. Il y a des répercussions sur les marchés, comme nous en avons parlé. Ce n’est pas la seule chose qui compte. Nous en apprendrons davantage dans les prochains jours et dans les prochains mois. Pour connaître les détails précis de cette politique, nous devrons rester à l’affût de l’actualité. Merci beaucoup de nous avoir écoutés.

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Déclarations

Date de publication : 06 novembre 2024

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