Points saillants :
- Le risque se rapporte à la possibilité que vos placements produisent un rendement inférieur à vos attentes. Les différents placements comportent des niveaux de risque différents.
- Votre tolérance au risque correspond au niveau de risque que vous acceptez d’assumer en matière de placement. Cela implique de comprendre comment vous pourriez réagir à des fluctuations extrêmes du marché, et quelle est votre capacité à rester fidèle à un plan en des temps difficiles.
- Votre capacité de prise de risque représente le niveau de risque que vous pouvez vous permettre d’assumer. Cette notion est fondée sur des facteurs comme votre situation financière et le temps que pouvez consacrer à vos placements.
- Vous êtes plus susceptible de rester fidèle à vos placements si vous trouvez le niveau de risque qui vous convient.
Des actions aux obligations, en passant par tout ce qui se trouve au milieu, chaque placement est assorti d’un certain niveau de risque. Le risque se rapporte à la possibilité que vos placements ne produisent pas le rendement que vous attendez. Pour certains, c’est le risque de perdre de l’argent en cas de variation du prix d’un placement. Pour d’autres, c’est le risque de voir le placement perdre de son pouvoir d’achat à cause de l’inflation. Quelle que soit votre perception du risque, ce facteur jouera un rôle important dans vos décisions de placement. Avant de commencer à investir, il est utile de vous poser quelques questions sur le risque.
D’abord, vous chercherez à comprendre votre tolérance au risque. Par exemple :
- Dans quelle mesure seriez-vous à l’aise avec la volatilité du marché ?
- Comment pourriez-vous réagir si vous voyez chuter la valeur de vos placements ?
- Êtes-vous quelqu’un qui considère que le risque d’investissement ouvre la voie à davantage d’occasions, ou ressentez-vous plutôt une aversion pour le risque – et pourriez-vous perdre le sommeil lorsque le marché cède du terrain ?
Comment la tolérance au risque change votre façon d’investir
La tolérance au risque reflète votre propension à prendre des risques pour atteindre vos objectifs. Elle repose sur vos convictions, votre personnalité et votre expérience des placements. Voyez-la comme votre aptitude mentale et émotionnelle à composer avec d’éventuelles pertes de placement.
Par exemple, si vous êtes plus à l’aise avec le risque, vous pouvez choisir des placements qui offrent une croissance plus rapide et des rendements potentiels plus élevés, même si cela implique que vos avoirs peuvent perdre de la valeur pendant certaines périodes. Si vous êtes un investisseur qui ressent une aversion pour le risque, c’est le contraire. Vous choisirez des placements qui visent à protéger vos placements contre les pertes, même si cela signifie que vous pourriez obtenir des rendements plus faibles.
Risque : Actifs défensifs et actifs de croissance
À titre indicatif seulement.
Questionnaire sur la tolérance au risque
En ce qui concerne les placements, le risque signifie la possibilité de pertes. Vous pouvez choisir des placements qui présentent un faible risque de pertes, mais ils ont tendance à croître plus lentement. Répondez à ce questionnaire pour savoir ce que vous pensez du risque et l'importance que vous lui accordez en tant qu'investisseur.
Question {{riskToleranceCurrentQuestionNumber}} de {{riskToleranceQuiz.questions.length}}: {{riskToleranceCurrentQuestionTitle}}
Votre tolérance au risque est basse.
Vous avez une tolérance au risque modérée.
Vous avez une tolérance au risque plus élevée.
À quoi pourrait ressembler la répartition de vos actifs
20 - 25%
60 - 65%
10 - 20%
5 - 10%
35 - 40%
40 - 45%
10 - 15%
5 - 10%
50 - 55%
30 - 40%
Comment la capacité de prise de risque change la façon dont vous investissez
La capacité de prise de risque ne dépend pas de la façon dont vous envisagez les risques. Elle ne dépend même pas d’un placement en particulier. Elle représente plutôt le niveau de risque que vous pouvez vous permettre de prendre. Et cela dépend de votre situation financière, ainsi que de votre âge et de votre horizon de placement.
Il est important de vous demander dans quelle mesure les pertes potentielles pourraient influer sur votre capacité à atteindre vos objectifs financiers. Par exemple :
- Épargnez-vous en vue de financer les études de vos enfants ? Combien d’années leur reste-t-il avant de terminer le lycée ? Aurez-vous le temps de compenser les pertes si vous prenez plus de risque en tant qu’investisseur ?
- Êtes-vous sur le point de prendre votre retraite ? Combien avez-vous épargné ? Quelle incidence cela aura-t-il sur vos plans si la valeur de votre fonds de retraite cède 5 ou 10 % de sa valeur avant votre retraite ?
- Le temps joue-t-il en votre faveur ? Avez-vous de nombreuses années devant vous pour investir ? Ou devrez-vous bientôt tirer un revenu de votre compte de placement ?
Pourquoi le temps joue un rôle important dans la capacité de prise de risque
Le tableau ci-dessous présente les pires rendements annualisés de trois portefeuilles de placements différents au cours de périodes différentes : Prudence (faible risque), Équilibré (risque moyen) et Croissance dynamique (risque élevé).
La probabilite d'obtenir de faibles resultats diminu sur un horizon de placement a long terme. Pire rendement annualisé de portefeuilles représentatifs pour des périodes différentes
Sources : Morningstar, RBC GMA. Pour la période du 1er janvier 1988 au 31 octobre 2024. Rendements globaux annualisés en CAD rééquilibrés tous les mois. On a calculé les pires rendements annualisés en utilisant les rendements quotidiens sur périodes mobiles pour les périodes indiquées. Par exemple, dans le cas d’un rendement sur des périodes mobiles d’un an, il s’agit d’une période de 365 jours consécutifs, les nouvelles périodes commençant le jour suivant. Portefeuille de l’investisseur en quête de prudence, composé de 58 % en titres à revenu fixe, de 2 % en liquidités, de 13 % en actions canadiennes, de 15 % en actions américaines et de 12 % en actions internationales. Portefeuille de l’investisseur en quête d’équilibre, composé de 38 % en titres à revenu fixe, de 2 % en liquidités, de 15 % en actions canadiennes, de 25 % en actions américaines, de 15 % en actions internationales et de 5 % en actions de marchés émergents. Portefeuille de l’investisseur en quête de croissance dynamique, composé de 2 % en liquidités, de 29 % en actions canadiennes, de 38 % en actions américaines, de 30 % en actions internationales et de 11 % en actions de marchés émergents. Les liquidités sont représentées par l’indice des bons du Trésor à 30 jours FTSE Canada, les titres à revenu fixe, par l’indice des obligations universelles FTSE Canada, les actions canadiennes, par l’indice composé S&P/TSX, les actions américaines, par l’indice S&P 500, les actions internationales, par l’indice MSCI EAFE, et les actions de marchés émergents, par l’indice MSCI Emerging Markets. Il est impossible d’investir directement dans un indice. Le graphique ne tient pas compte des frais liés aux opérations, des frais de gestion ni des impôts. Si ces coûts et ces frais étaient pris en compte, les rendements seraient plus bas. Les rendements antérieurs ne sont pas garants des résultats futurs.
- Plus vous devez investir longtemps, plus vous avez le temps de compenser les pertes éventuelles en cours de route. Au fil du temps, les marchés se remettent généralement des pertes. En regardant le côté droit du graphique, vous pouvez voir que sur 30 ans, le pire rendement d’un portefeuille à risque élevé s’élève tout de même à 8,3 % sur une base annualisée. C’est une bonne nouvelle si vous avez un objectif à long terme pour lequel vous épargnez, par exemple la retraite. Cela signifie que vous avez une plus grande capacité à prendre des risques dans votre portefeuille.
- Cependant, vous ne pourrez peut-être pas tolérer ce niveau de variation quotidienne, même si votre situation financière et votre horizon temporel vous le permettent. Vous pouvez toujours choisir une option moins risquée, conforme à votre tolérance.
- Le contraire est vrai si vous avez moins de temps pour investir. Supposons maintenant que vous avez l’objectif à court terme d’acheter une maison l’année prochaine. Vous avez maintenant moins de temps pour compenser des pertes éventuelles, et vous ne pouvez pas vous permettre de voir une chute de 12 % de vos placements, encore moins de plus de 30 %.
- Dans ce cas, votre capacité de prise de risque exige que vous choisissiez des placements plus prudents et à faible risque, même si vous pensez pouvoir composer avec les émotions qui accompagnent les pertes.
Avant de prendre vos décisions de placement, pensez à votre situation financière globale, y compris au temps que vous pouvez consacrer à vos placements.
Questionnaire sur la capacité de prise de risque
Pour commencer à penser à votre capacité de prise de risque, lisez les énoncés qui suivent et évaluez dans quelle mesure ils s’appliquent à vous, sur une échelle de 1 à 3.
{{riskCapacityCurrentQuestionTitle}} ({{riskCapacityCurrentQuestionNumber}}/{{riskCapacityQuiz.questions.length}})
Vous avez une faible tolérance au risque.
Vous avez une tolérance modérée au risque.
Vous avez une plus grande capacité à prendre des risques.
La tolérance au risque du client
- Votre propension à prendre des risques
- Reflète votre personnalité, vos convictions et votre expérience des placements
Capacité de prise de risque
- Votre capacité à absorber les pertes de placement tandis que vous visez des rendements potentiels plus élevés
- Dépend de votre âge, de votre revenu et de vos objectifs financiers
Hana et Haysam touchent le même revenu. Tous deux ont 45 ans. Ils comptent prendre leur retraite dans 20 ans. Mais c’est là que s’arrêtent les similitudes. L’un de ces deux investisseurs a une bien plus grande capacité de prise de risque que l’autre.
Hana vit seule, n’a pas de dettes ni de personnes à charge. Grâce à un bon emploi et à un régime de retraite collectif généreux, elle est en voie d’atteindre son objectif d’épargne-retraite. Elle a déjà remboursé son prêt hypothécaire et dispose d’un fonds d’urgence. Le prochain objectif d’épargne qu’elle s’est fixé sera pour voyager. Même si sa tolérance au risque est plus ou moins élevée, Hana a manifestement une grande capacité de prise de risque. Dans l’immédiat, elle n’a pas besoin d’accéder à ses placements. Si elle choisit des placements à risque et à potentiel de croissance plus élevés, elle pourra tirer profit de sa capacité de prise de risque.
Haysam est naturellement enclin à prendre des risques. Il a utilisé son fonds d’urgence pour démarrer sa propre entreprise. Il est la principale source de revenu d’une famille de cinq. Deux de ses trois enfants entreront à l’université au cours des trois prochaines années. Haysam a remboursé la moitié de son prêt hypothécaire et a accumulé un petit montant d’épargne-retraite, mais ne participe à aucun régime de retraite. Étant donné qu’il est confronté à davantage d’obligations financières et dispose de moins d’épargne, sa capacité de prise de risque est moins élevée, malgré sa plus grande tolérance au risque.
Trouvez le juste équilibre
Dans l’idéal, les placements que vous choisissez sont conformes à votre tolérance au risque et à votre capacité de prise de risque. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez prendre plus de risque que ce que vous pouvez vous permettre ou adopter une approche si prudente que votre épargne fructifiera trop peu. D’une façon ou d’une autre, vous pourriez avoir plus de difficulté à atteindre vos objectifs financiers. C’est pourquoi il est important de comprendre votre propre approche du risque et l’influence qu’elle a sur vous. Les investisseurs constatent souvent que de faire appel à un conseiller les aide à atteindre un objectif et à bien comprendre leur situation financière. Considérer sa tolérance au risque et sa capacité de prise de risque est essentiel pour prendre des décisions éclairées.